1-2-1-2-Essai-Essai.
Bernard Menez, dans la place, casquette Monsieur Bricolage vissée sur le crâne, blouson en vraie imitation cuir, baskets blanches à scratchs, c'est un Bernard Menez nouveau qui attaque cette rentrée de plein front. Un Bernard Menez habile et qui n'a pas les boules de partager sa passion avec son pote DJ Cool. (Mellowman - La voix du Mellow - 1994).
Oui, c'est décidé cette année, Bernard Menez sera top tendance, il fera la une de Voici, Gala, Closer et même Détective s'il le faut, pour ce dernier il suffit juste de dépecer quelque jeune pucelle à la petite cuillère pour finir en première page, et c'est peut être la solution la plus évidente en fin de compte. Mais, étant donnés ses maigres projets artistiques, il ne faut pas s'attendre à ce que les mass-media s'attardent sur son compte, c'est donc à lui de faire la différence. Son grand ami Jacque Martin a bien réussi son retour fracassant dans la presse cette semaine alors pourquoi pas lui.
Après l'échec de son CD simple avec son bro' Jean Lefebvre, Bernard Menez s'est remis en question, il lui faudra un nouveau concept, quelque chose de fort et de tendance, une sorte de beat intense et chaleureux, un flow rapide et syncopé, quelques belles pépés en maillots serrés. Ouest Coast en force. En plus il connaît déjà bien les lieux grâce à ses périples vendéens de cet été (Voir Bernard Menez contre la moule vengeuse et Bernard Menez mange des gauffres). Les remblais l'attendent, Fuego au pas et vitres ouvertes, un petit Passi ou un Alliance Etnik en boucle, quelque chose de très underground et tapageur en somme.
Vroum. Schlak. C'est en gros le bruit que vient de produire sa belle Fuego, la Brown Sugar comme il prenait plaisir à la nommer. Adieux remblais, petites pépés, coude sur la portière et frime. Bernard Menez ne s'avoue pas vaincu, c'est sans compter son fidèle vélo Marlboro, et son magnétophone, le temps d'enregistrer ses précieux morceaux sur K7 et le voilà parti arpenter les longues rues des villes les plus hype des côtes françaises.
Schhhhhhh. Klong. C'est en gros le bruit que vient de produire son Marlboro Champion 1981, les années sont rudes pour une vieille bicyclette poussièreuse, et les premiers coups de pédale l'ont bien fait comprendre à Bernard Menez. Mais il n'en a cure, dépité mais plus remonté que jamais dans sa quête à la célébrité, il écrira cet automne, en lettres d'or, son nom dans les journaux, qu'importe le moyen pourvu que le peuple ait l'ivresse. On l'attend, Bernard Menez le sait.
Bernard Menez, dans la place, casquette Monsieur Bricolage vissée sur le crâne, blouson en vraie imitation cuir, baskets blanches à scratchs, c'est un Bernard Menez nouveau qui attaque cette rentrée de plein front. Un Bernard Menez habile et qui n'a pas les boules de partager sa passion avec son pote DJ Cool. (Mellowman - La voix du Mellow - 1994).
Oui, c'est décidé cette année, Bernard Menez sera top tendance, il fera la une de Voici, Gala, Closer et même Détective s'il le faut, pour ce dernier il suffit juste de dépecer quelque jeune pucelle à la petite cuillère pour finir en première page, et c'est peut être la solution la plus évidente en fin de compte. Mais, étant donnés ses maigres projets artistiques, il ne faut pas s'attendre à ce que les mass-media s'attardent sur son compte, c'est donc à lui de faire la différence. Son grand ami Jacque Martin a bien réussi son retour fracassant dans la presse cette semaine alors pourquoi pas lui.
Après l'échec de son CD simple avec son bro' Jean Lefebvre, Bernard Menez s'est remis en question, il lui faudra un nouveau concept, quelque chose de fort et de tendance, une sorte de beat intense et chaleureux, un flow rapide et syncopé, quelques belles pépés en maillots serrés. Ouest Coast en force. En plus il connaît déjà bien les lieux grâce à ses périples vendéens de cet été (Voir Bernard Menez contre la moule vengeuse et Bernard Menez mange des gauffres). Les remblais l'attendent, Fuego au pas et vitres ouvertes, un petit Passi ou un Alliance Etnik en boucle, quelque chose de très underground et tapageur en somme.
Vroum. Schlak. C'est en gros le bruit que vient de produire sa belle Fuego, la Brown Sugar comme il prenait plaisir à la nommer. Adieux remblais, petites pépés, coude sur la portière et frime. Bernard Menez ne s'avoue pas vaincu, c'est sans compter son fidèle vélo Marlboro, et son magnétophone, le temps d'enregistrer ses précieux morceaux sur K7 et le voilà parti arpenter les longues rues des villes les plus hype des côtes françaises.
Schhhhhhh. Klong. C'est en gros le bruit que vient de produire son Marlboro Champion 1981, les années sont rudes pour une vieille bicyclette poussièreuse, et les premiers coups de pédale l'ont bien fait comprendre à Bernard Menez. Mais il n'en a cure, dépité mais plus remonté que jamais dans sa quête à la célébrité, il écrira cet automne, en lettres d'or, son nom dans les journaux, qu'importe le moyen pourvu que le peuple ait l'ivresse. On l'attend, Bernard Menez le sait.