Sonnez hautbois, résonnez musettes, Bernard Menez reprend du service. Plus virulent, plus indécent que jamais, plus incandescent, plus condescendant. Faire face aux hordes de cons, les vrais, ceux qui croient bon d'envahir un espace qui ne m'est plus aussi familier qu'auparavant (mais l'a t-il vraiment été). Affronter les cons de tecteutoniqueurs, les racontages de vie divers, les passions inintéressantes, les groupes bêtes à manger du foin qui n'ont de seules vocations qu'engendrer de nouveaux billets qui serviront à créer de nouveaux groupes bêtes à manger la paille de leurs bottes, alors qu'au lieu de ça ils pourraient s'acheter de la drogue, de l'alcool et ravager leurs chambres d' hôtel.
Bernard Menez renaît de ses cendres éparses, disséminées aux quatres coins des vents de la célébrité pour une mission, une seule, qui lui a été confiée par des voix divines, acheter du pain. Ouais parce que s'il y a bien quelque chose que Bernard Menez aime faire le matin, c'est se faire des tartines de Super Poulain, cette délicieuse pâte à tartiner onctueuse et savoureuse, inconnue des masses.
Alors Bernard Menez va sortir, oui il va sortir, vous pourrez le croiser ce matin dans la belle région de Villacoublay, rue Clémenceau, affublé de son chapeau gris et gras, de son imperméable trop court et de ses bottines en véritable daim bleu (blue suede shoes you know ?). Et alors Bernard Menez traversera hors des passages piéton, Bernard Menez bousculera les enfants et les personnes agées, Bernard Menez laissera les étrons canins aux autres, ceux qui travaillent, qui vivent, Bernard Menez en profitera pour se coller aux filles et sentir ce parfum fugace de cheveux fraichement lavés et de parfum fraichement aspergé, en essayant de deviner pour qui, pourquoi, toutes ces attentions sont destinées. D'un pas décidé, Bernard Menez ira chercher son pain, non sans avoir jeté clins d'œil et sous-entendus houleux à sa boulangère préférée.
Quiconque croisera Bernard Menez ce matin aura droit à son regard noir.
Aujourd'hui c'est lundi, et il n'y a plus de pain.
Mais Bernard Menez n'en a cure et il crie.
Bernard Menez renaît de ses cendres éparses, disséminées aux quatres coins des vents de la célébrité pour une mission, une seule, qui lui a été confiée par des voix divines, acheter du pain. Ouais parce que s'il y a bien quelque chose que Bernard Menez aime faire le matin, c'est se faire des tartines de Super Poulain, cette délicieuse pâte à tartiner onctueuse et savoureuse, inconnue des masses.
Alors Bernard Menez va sortir, oui il va sortir, vous pourrez le croiser ce matin dans la belle région de Villacoublay, rue Clémenceau, affublé de son chapeau gris et gras, de son imperméable trop court et de ses bottines en véritable daim bleu (blue suede shoes you know ?). Et alors Bernard Menez traversera hors des passages piéton, Bernard Menez bousculera les enfants et les personnes agées, Bernard Menez laissera les étrons canins aux autres, ceux qui travaillent, qui vivent, Bernard Menez en profitera pour se coller aux filles et sentir ce parfum fugace de cheveux fraichement lavés et de parfum fraichement aspergé, en essayant de deviner pour qui, pourquoi, toutes ces attentions sont destinées. D'un pas décidé, Bernard Menez ira chercher son pain, non sans avoir jeté clins d'œil et sous-entendus houleux à sa boulangère préférée.
Quiconque croisera Bernard Menez ce matin aura droit à son regard noir.
Aujourd'hui c'est lundi, et il n'y a plus de pain.
Mais Bernard Menez n'en a cure et il crie.
Au passage la boulangère a l'air hystérique. A mon avis ils ne mettent pas que de la farine.